Le conseil communautaire
Résumé du conseil communautaire, les principaux points
18 décembre 2025
Tout afficher | Tout replier
Vote du budget
- Le montant total des budgets primitifs 2026 de la CARA s’élève à 211,175 M€
Budget principal : 96,639 M€ ; assainissement : 52,4 M€ ; gestion des déchets : 28,1 M€ ; transport : 9,6 M€ ; hippodrome : 484 500 € ; panneaux photovoltaïques : 58 700 € ; GEMAPI : 2,44 M€ ; Pôle de transformation : 85 100 M€ ; GEPU : 3,1 M€ ; ZAE aéronautique : 1,5 M€ ; équipements aquatiques : 949 000 €. - Les recettes fiscales représentent 82 % des recettes de fonctionnement. Elles comprennent le produit des impôts ménages (taxe d’habitation sur résidences secondaires, taxe foncière bâti, taxe foncière non bâti), le produit des impôts économiques (cotisation foncière des entreprises, taxe additionnelle sur les surfaces commerciales, impôt forfaitaire sur les entreprises de réseaux), les fractions de TVA compensant les pertes de recettes suite à la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, d’une part, et celle de la CVAE d’autre part, le produit de la taxe de séjour et les attributions de compensation reçues. Le budget 2026 a été élaboré avec les hypothèses suivantes concernant la fiscalité : - Taux constants - Revalorisation valeur locative : + 1 % - Revalorisation fraction de TVA compensatoire : 0 %
- Une baisse des tarifs opérée en 2026 sur la redevance assainissement devrait faire bénéficier aux usagers d’une économie globale de 500 000 € à l’échelle du territoire.
- Un budget dynamique en investissements. Le niveau des dépenses d’équipement prévues en 2026 est de 100,5 millions. Le budget principal porte 42,52 % des dépenses d’équipement, le budget assainissement 50 % et le budget gestion des déchets 2,52 %. Près de 13,6 millions d’euros de dépenses d’équipement seront gérés dans le cadre d’autorisations de programme pour l’exercice 2026, soit 13,5 % des dépenses d’équipement prévisionnelles.
- Autres dépenses d’équipement
- Soutien aux communes : 2 M€ d’euros seront consacrés aux fonds de concours versés aux communes pour financer leurs projets.
- Équipement et logistique : les crédits inscrits sur le budget investissement (22,7 M€) concernent essentiellement les enveloppes pour la mise en œuvre du plan piscines, la construction du nouveau centre technique de la CARA, la construction de la nouvelle gendarmerie de Cozes, les travaux prévus sur le site de l’espace test agricole ainsi qu’une enveloppe dédiée à l’acquisition foncière des terrains ciblés pour les équipements du plan piscines.
- Pôle aménagement durable et mobilité. Le poste habitat / logement enregistre les programmes d’aides à la production des logements sociaux sur le territoire pour 4 millions d’euros. En investissement, les crédits dédiés au schéma cyclable du territoire sont inscrits à hauteur de 2,1 millions d’euros.
Budgets primitifs - Principal & Annexes 2026
Adoption du projet de territoire de la CARA
Le projet de territoire constitue un document-cadre stratégique fixant les orientations de développement et d’action de l’intercommunalité pour les prochaines années. Les élus communautaires ont exprimé leur volonté de proposer ce projet en fin de mandature, à un moment où l’expérience acquise, la connaissance approfondie du territoire et la maîtrise de ses enjeux permettent de capitaliser sur les actions engagées et les réalisations menées au cours des six dernières années.
Cette démarche favorise la continuité de l’action publique au-delà du strict calendrier électoral, tout en offrant un cadre stratégique partagé susceptible d’éclairer les choix des équipes municipales et communautaires à venir. Le projet de territoire permet d’intégrer, de mettre en cohérence et de valoriser l’ensemble des schémas, stratégies sectorielles et programmes adoptés par la CARA au cours de la mandature (documents de planification, politiques environnementales et de mobilité, stratégies économiques, programmes habitat, jeunesse, tourisme, transitions, etc.).
L’élaboration de ce projet s’est appuyée sur un travail approfondi de diagnostic et de concertation, notamment à travers l’enquête menée auprès des jeunes du territoire, laquelle a constitué une base structurante de réflexion et a permis d’inscrire le projet de territoire dans une dynamique résolument tournée vers les nouvelles générations et leurs attentes en matière de qualité de vie, d’accès à l’emploi, de transitions environnementales et sociales, ainsi que d’équité territoriale.
L’analyse du territoire de la CARA fait ressortir cinq clés de lecture majeures permettant d’en comprendre les spécificités et les enjeux :
- Une intercommunalité historique à taille humaine, fondée sur une coopération ancienne et pragmatique entre communes.
- Une attractivité contrastée, portée par de nombreux atouts naturels, touristiques et résidentiels, mais marquée par des déséquilibres sociaux, économiques et démographiques.
- Un territoire mosaïque, caractérisé par la diversité de ses espaces, de ses centralités, de ses communes littorales, rétro-littorales et rurales.
- Un modèle de développement territorial dont la durabilité interroge, au regard notamment des pressions foncières, des enjeux de mobilité, de la saisonnalité économique et des vulnérabilités environnementales.
- Un territoire engagé dans les transitions écologiques, économiques et sociales, avec une mobilisation croissante des acteurs publics, associatifs, économiques et citoyens.
Ces éléments appellent l’adoption par la CARA d’une stratégie proactive combinant :
- La mise en avant de son identité communautaire et de la richesse de sa diversité territoriale.
- Un engagement renforcé dans les transitions écologiques et sociales, afin d’accompagner les évolutions nécessaires des modes de production, d’habitat, de déplacement et de consommation.
- Une coopération accrue entre les communes, afin de gagner en cohérence territoriale, en efficacité de l’action publique et en capacité collective de résilience face aux défis à venir.
Cette stratégie se décline au travers de quatre grandes ambitions, placées sous un fil rouge commun : l’humain au cœur du projet de territoire, et structurées en 22 axes opérationnels :
- Un territoire cultivant son art de vivre, visant à renforcer la qualité de vie, l’accès aux services, à la culture, au sport, à la santé, au logement digne et à un environnement préservé.
- Un territoire engagé dans les transitions, portant les politiques relatives à la transition écologique, à l’adaptation au changement climatique, à la sobriété foncière et énergétique, aux mobilités durables et à la protection des ressources naturelles.
- Un territoire d’emplois et d’opportunités, soutenant le développement économique local, l’emploi durable, l’attractivité résidentielle maîtrisée, la formation et l’innovation.
- Un territoire qui doit jouer collectif, renforçant les coopérations entre communes, les partenariats avec les acteurs institutionnels, les forces vives du territoire et associant les habitants dans les démarches de concertation et de participation citoyenne.
Attribution d’une subvention d’équipement à l’établissement public de santé "centre hospitalier Royan Atlantique"
La CARA apporte son soutien au projet de création d’une salle de dépistage organisé du cancer du sein porté par le CHRA, notamment par le financement de l’achat d’un mammographe numérique avec Tomosynthèse grâce à une subvention d’équipement d’un montant de 75 000 € maximum.
4 décembre 2025
Tout afficher | Tout replier
Débat d’orientation budgétaire, année 2026
L’année 2026 sera néanmoins marquée par plusieurs défis budgétaires. Les effets cumulés des prélèvements et mécanismes de péréquation devraient représenter un impact estimé à plus de 500 000 €, auxquels s’ajoute une dégradation attendue de l’autofinancement du budget principal d’environ 3,4 millions d’euros. Cette évolution résulte d’une conjonction d’éléments : baisse tendancielle de certaines recettes, incertitudes liées à la participation des collectivités au redressement national des finances publiques - effort dont le niveau exact reste encore inconnu - et augmentation des dépenses. Ces dépenses supplémentaires ne sont pas le fruit de dérives, mais bien d’arbitrages politiques assumés, cohérents avec les orientations stratégiques de la mandature : exercice de nouvelles compétences, renforcement des services publics de proximité, engagement dans la transition écologique, et surtout mise en œuvre de projets dont la concrétisation était attendue et nécessaire pour préparer l’avenir du territoire.
Dans ce cadre exigeant, la CARA réaffirme sa volonté de maintenir un niveau d’investissement ambitieux, moteur de l’attractivité du territoire, de son dynamisme économique et de la qualité de vie de ses habitants. Les opérations engagées - qu’elles concernent la mobilité, l’eau et l’assainissement, l’aménagement du littoral, le développement durable, l’offre de logement ou encore les équipements culturels et sportifs - participent toutes à renforcer la résilience et l’attractivité du territoire. Elles démontrent que, malgré des marges financières contraintes, la collectivité continue de porter une vision claire et cohérente de son développement.
- Par délibération n° CC-250414-O3 du 15 avril 2025, le conseil communautaire a fixé le produit attendu de la taxe GEMAPI au titre de l’exercice 2025 à 2 384 296 € pour financer une quinzaine d’actions, dont la gestion de la digue de Mus de loup (117 000 €), la stratégie locale de gestion de la bande côtière (595 400 €), les travaux à Barzan-Plage (397 000 €) ou à L’Éguille-sur-Seudre (397 443 €). Il a été acté en conférence des maires réunie le 23 novembre 2023, que le financement du programme d’actions nécessitait sur la prochaine décennie une enveloppe financière générée par la taxe GEMAPI de près de 2,4 millions d’euros par an ainsi qu’un financement par emprunt. Si ces montants peuvent sembler conséquents, ils doivent permettre, notamment, de financer la lutte contre l’érosion. Cette enveloppe correspond à un montant par habitant (base population totale INSEE 2024) de 27,40 €, le maximum fixé par les textes étant de 40 €/habitant.
- Le budget annexe assainissement enregistre une baisse de la redevance de 500 000 € en faveur de l’usager.
- Le budget annexe des déchets enregistre pour la deuxième année consécutive une hausse de la redevance professionnelle de 20 %. Rappelons que l’écart entre le produit de la redevance et le coût du service approchait 2 millions d’euros expliquant ainsi une régularisation des tarifs lissée sur cinq exercices.
- Le produit de la taxe de séjour reversé à l’office de tourisme communautaire a été apprécié à 3,7 millions d’euros et la subvention d’exploitation à 2,1 millions d’euros.
- Les dépenses réelles de fonctionnement proposées au budget principal pour l’exercice 2026 laissent apparaitre une hausse de 2,5 millions d’euros. Les postes inflationnistes sont les suivants :
- DSP Transport : + 1 000 000,00 €
- Équilibre budget annexe équipements aquatiques : + 590 360,00 €
- Location postes de secours : + 296 024,00 €
- Provision participation au redressement des finances publiques : + 250 000,00 €
- Ressources humaines (+1,5%) : + 159 516,00 €
- Marché gestion aires gens du voyage : + 134 000,00 €
- Contribution SDIS : + 103 266,27 €
- Subvention "Les Pirates" : + 100 000,00 €
- Les effectifs impactant les budgets de la CARA sont de 211 agents au 15 novembre 2025 (emplois permanents pourvus et, le cas échéant, le personnel en remplacement). En 2024, tous budgets confondus, les charges de personnel de la CARA s’élèvent à 135 € par habitant, soit dans la fourchette basse observée à l’échelle nationale.
- Le niveau des dépenses d’équipement prévues en 2026 est de 100,5 millions. Le budget principal porte 42,52 % des dépenses d’équipement, le budget assainissement 50 % et le budget gestion des déchets 2,52 %. Près de 13,6 millions d’euros de dépenses d’équipement seront gérés dans le cadre d’autorisations de programme pour l’exercice 2026, soit 13,5 % des dépenses d’équipement prévisionnelles.
- Dépenses d’équipement du budget principal : 42,7 M€.
Débat d'orientation budgétaire (page 65)
Approbation définitive du programme local de l’habitat 2025-2030
Les élus communautaires ont adopté le programme local de l’habitat 2025-2030, document cadre de la politique de la CARA en matière d'habitat et d'hébergement. Il définit, conformément à l’article L302-1 du Code de la Construction et de l'Habitation, pour une durée de six ans, les objectifs et les principes d'une politique visant à répondre aux besoins en logement et en hébergement, afin de favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale et améliorer la performance énergétique de l'habitat et l'accessibilité du cadre bâti aux personnes handicapées en assurant entre les communes, voire entre les quartiers d'une même commune, une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements.
Le projet de PLH 2025-2030 comprend :
- Un diagnostic qui porte sur le contexte sociodémographique, le parc de logements et de résidences principales, le parc locatif social et la demande locative sociale, le fonctionnement du marché du logement dans l'ensemble de ses composantes (accession, locatif, marché foncier), les copropriétés privées, les publics spécifiques (personnes âgées et à mobilité réduite, gens du voyage, personnes défavorisées en situation de précarité), le parc ancien et l'habitat indigne. II comporte également une analyse de l'offre foncière, de la mutabilité des terrains et de leur capacité à accueillir une offre nouvelle de logements.
- Des orientations stratégiques, qui énoncent les objectifs du PLH et indiquent les principes retenus pour permettre le développement d'une offre de logements suffisante et diversifiée.
- Un programme d'actions, détaillé sur les différentes thématiques de la politique locale, avec des objectifs chiffrés dès que cela est possible et assorti d'une programmation financière sur 6 ans.
Cinq grandes orientations stratégiques ont été retenues sur la base des enjeux mis en exergue par le diagnostic :
- Construire la gouvernance de la politique de l’habitat en lien avec les communes et les partenaires.
- Proposer une nouvelle offre de logements à la production maîtrisée pour répondre aux besoins des ménages.
- Mettre en place des leviers d’intervention sur le parc existant adaptés aux spécificités locales.
- Répondre aux besoins des publics spécifiques et poursuivre les accompagnements en place.
- Engager une stratégie foncière à l’échelle de l’agglomération.
La définition des objectifs de production du PLH 2025-2030 s'appuie sur les objectifs définis par le porter à connaissance de l'État, sur les objectifs fixés par le schéma de cohérence territoriale (SCoT) sur la période. Le PLH propose une déclinaison des objectifs de production à l'échelon communal pour les communes SRU notamment dans le cadre des contrats de mixité sociale.
Approbation du plan de mobilité simplifie de la CARA
Les élus communautaires ont approuvé le plan de mobilité simplifié, conçu comme une boite à outils, dont les communes pourront se saisir en fonction de leurs projets, dans le respect des compétences de chacune des parties et des décisions qu’elles prendront pour leurs exercices. Ce document définit une nouvelle stratégie en cohérence avec les besoins du territoire en terme de mobilité pour les 10 à 15 prochaines années. Le volet transport en commun du plan de mobilité simplifié vise à accroitre le niveau de service rendu à l’ensemble de la population du territoire communautaire, et répondre en priorité à l’élargissement de l’offre de transport, notamment pour toucher un plus grand nombre d’actifs aux heures de pointe, élargir l’accès au transports en commun dans des secteurs jusqu’alors non desservis par des lignes régulières, apporter un service plus efficace en matière de transport à la demande, tout en maitrisant les dépenses affectées à ces améliorations de service. Ce volet sera traité dans le cadre de la prochaine délégation de service public. Le volet cyclable du plan de mobilité simplifié intègre bien les enjeux de mobilité du quotidien, dont les déplacements domicile-travail. La révision du schéma directeur cyclable en cours de réalisation permettra de répondre à ces objectifs, traitera des questions de financement des axes entre chaque commune et des points noirs le long des itinéraires, le tout en étroite concertation avec les communes.
Le programme du PMS s’articule autour de six axes stratégiques déclinés en quatorze actions opérationnelles :
Axe 1 - Le transport en commun
- Action1 - Une offre de transport en commun plus proche des habitants
- Action 2 - Le réseau Cara’Bus, un service doté d’une flotte décarbonée
- Action 3 - Cara’Bus, un réseau performant conçu pour des déplacements rapides et efficaces
- Action 4 - Un réseau de transport en commun ouvert aux territoires voisins
- Action 5 - Ouverture du territoire vers les territoires voisins
- Action 6 - TAD et Bus, des services complémentaires et adaptables à l’évolution des besoins
Axe 2 - Le volet cyclable
- Action 7 - Une réalisation d’aménagements cyclables qui s’intensifie
- Action 8 - La location de vélos longue durée et en libre-service, des services à renforcer
- Action 9 - Les déplacements domicile-école, un grand potentiel de déplacement
- Action 10 - Le stationnement et le jalonnement, des services complémentaires à renforcer
- Action 11 - Des centres-villes et centres-bourgs apaisés
Axe 3 - Le covoiturage et l’autopartage
- Action 12 - Étudier le potentiel du modèle d’autopartage afin de développer une solution innovante aussi bien en territoire rural qu’urbain
- Action 13 - Soutenir le développement du covoiturage sur le territoire
Axe 4 - L’intermodalité
- Action 14 - Une intermodalité optimisée
Axe 5 - La communication et l’animation
Axe 6 - Suivi et évaluation
Rapport annuel sur la situation en matière de développement durable au sein de la CARA
Ce rapport présente les cinq finalités du développement durable :
- la lutte contre le changement climatique
- la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources
- la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
- l’épanouissement de tous les êtres humains
- une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables.
Ce rapport s’inscrit dans un contexte général de transparence et d’information à destination des citoyens afin de favoriser une plus grande intégration du développement durable à tous les niveaux. Intégré dans le rapport d’activité 2024, ce rapport fait état de l’action des services de la collectivité et de ses principales opérations liées au développement durable au sein de la CARA, préalablement au débat d’orientation budgétaire.
Rapport d’activité & de développement durable 2024
Vente de l’ancien couvent de Béthanie à Saint-Palais-sur-Mer
La CARA est propriétaire de l’ensemble immobilier "Béthanie", 67-69 avenue de Courlay à Saint-Palais-sur-Mer, reposant sur les parcelles cadastrées section AI n° 57, 58, 59, 638 et 641. Les élus communautaires ont approuvé l’offre d’achat formulée par la SA Les nouveaux constructeurs représentée par Denis Hardy, directeur régional, des parcelles cadastrées section AI n°58p (lot B), AI n°59p (lot C), AI 57, AI 638, AI 641 d’une superficie totale de 8 085m² situées avenue de Courlay à Saint-Palais-sur-Mer comprenant une salle de stockage ainsi qu’une maison d’habitation Cette offre d’achat a pour objet la réalisation de 67 logements dont 20 logements locatifs sociaux et s’élève au prix net vendeur de 2,1 millions d’euros HT.
Réhabilitation du bureau d’information touristique de Mornac-sur-Seudre
Le projet de réhabilitation du bureau d’information touristique (BIT) de Mornac-sur-Seudre, situé au 5 route de Plordonnier à Mornac-sur-Seudre, portent notamment sur la dépose et le remplacement des menuiseries extérieures, le ravalement des façades, la démolition et le remplacement des doublages et cloisons intérieures, le réaménagement des différents espaces, le remplacement du revêtement de sol, la remise en peinture des locaux, le remplacement du système de chauffage et la mise aux normes de l’installation électrique.
Étude cartographique des marais du territoire "îles et estuaires charentais"
Les élus communautaires ont approuvé l’engagement par la CARA pour le compte du territoire "Iles et Estuaires Charentais" d’une étude cartographique des marais du territoire, laquelle sera confiée à un prestataire externe, pour un montant estimé à 50 000€ (tranche ferme : 30 000 € et tranche optionnelle : 20 000 €). La feuille de route 2025 de la mission Croissance bleue adoptée lors du COPIL du 10 octobre 2024, intègre en effet à la mission une évaluation du potentiel en carbone bleu du territoire "Iles et Estuaires Charentais". L’absence de cartographie en zone de marais permettant de distinguer les milieux carbone bleu et ainsi de mettre en relation des surfaces avec des valeurs de captation et de séquestration carbone rend utile de produire une telle cartographie, destinée à être intégrée au diagnostic de préfiguration du projet de Parc naturel régional (PNR) des marais du littoral charentais.
Étude du potentiel de valorisation des plantes halophiles du marais salé de la Seudre et appui au développement de la filière
Sur le marais de la Seudre, la production de plantes halophiles se limite aujourd’hui à celle de la salicorne, uniquement à destination de l’alimentation. D’autres voies de valorisation à haute valeur ajoutée pourraient toutefois être explorées (dont la cosmétique), afin de développer une filière locale autour de ces produits et contribuer à la valorisation et l’entretien du marais. La feuille de route 2025 de la mission "Croissance Bleue" adoptée lors du COPIL du 10 octobre 2024, intègre à la mission une étude du potentiel de culture des plantes halophiles. Le projet de Parc naturel régional des marais du littoral charentais a d’ores et déjà identifié parmi ses défis la "valorisation des filières d’excellence issues du territoire", parmi lesquelles pourrait figurer une filière de valorisation des plantes halophiles. Les plantes halophiles d’intérêt identifiées sur le territoire (salicorne, obione, aster, maceron…) et les premières pistes de valorisation (dont alimentaire et cosmétique) ont été mises en évidence dans le cadre d’un stage de huit semaines réalisé au sein de la CCBM sur le "potentiel de valorisation des plantes halophiles du marais salé de la Seudre" au printemps 2025. Il est proposé de dérouler ce travail sur une période de deux ans, permettant de bénéficier de deux saisons de récolte de plantes afin de mener des tests de transformation. Les élus communautaires ont ainsi approuvé l’engagement par la CARA pour le compte du territoire "Iles et estuaires charentais" de l’étude du potentiel de valorisation des plantes halophiles du marais salé et l’appui au développement de la filière, laquelle sera confiée à un prestataire externe, pour un montant estimé à 35 000 €.
Collecte d’objets usagés sur les déchèteries de la CARA
Plusieurs délibérations concernent la récupération d’objets en déchèteries, permettant de diminuer le volume de déchets, conformément à l’objectif du programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés adopté le 8 décembre 2023, de réduire de 9 % les déchets ménagers et assimilés à horizon 2029. Les élus ont ainsi approuvé :
- Une convention de partenariat avec le comité de jumelage de La Tremblade établie souhaitant redonner une seconde vie à des objets, vendus ensuite dans la boutique associative "La Cabane Lou Barbot", au profit des actions du comité de jumelage.
- Une convention de partenariat avec le centre socio-culturel Arc-en-ciel, ayant besoin de récupérer des petits objets électriques et électroniques, matières, matériaux et outillages divers afin d’accompagner les activités du "Repair’Café" développées sur le territoire par le centre socio-culturel.
- Une convention avec le Foyer "Gaia" (foyer de vie et d’hébergement accueillant des personnes porteuses de handicap) souhaitant récupérer petits meubles et objets en déchèterie pour équiper les locaux, répondre aux besoins de la collectivité et des personnes, et les sensibiliser également au développement durable et au recyclage.
17 novembre 2025
Tout afficher | Tout replier
Contribution aux projets d’investissement du Syndicat mixte des ports de l’estuaire de la Seudre
Le Syndicat mixte des ports de l’estuaire de la Seudre (SMPES), constitué par le département de la Charente-Maritime, la CARA et la Communauté de communes du bassin de Marennes a été créé pour améliorer et moderniser les ports et l‘activité de la plaisance. Trois projets d'investissement prioritaires ont ainsi été identifiés.
- La mise en place d'un nouveau système de contrôle d'accès pour les bâtiments des capitaineries. Ce dispositif permettra d'attribuer à chaque usager un badge ou un accès via une application mobile, en remplacement des codes d'accès classiques, souvent partagés et donc difficiles à sécuriser. Ce système permettra un meilleur suivi des consommations en eau, électricité, la gestion des produits ménagers ainsi que l’adaptation de la fréquence de nettoyage au besoin réel d'utilisation des sanitaires.
- L'amélioration de bornes actuelles sur les pontons des bassins à flot avec des bornes connectées pour contrôler l'accès à l'électricité.
- L'achat d'un Waterbag pour tous les contrôles des grues se trouvant sur Marennes et La Tremblade afin de réduire d’une part le coût des obligations réglementaire des contrôles et d’autre part les dépenses de fonctionnement pour ce service apporté aux usagers et non usagers des ports du bassin de navigation.
Contrat local de Santé (CLS)
Le contrat local de santé assure l’animation et la coordination ainsi que la participation à sa mise en œuvre, dans le respect des axes ainsi définis :
- AXE 1 : faciliter l'accès et la coordination des soins
- AXE 2 : améliorer les parcours de santé des populations vulnérables
- AXE 3 : encourager l’adoption de modes de vie plus favorables à la santé
- AXE 4 : accompagner la prise en compte de la santé mentale
- AXE 5 : développer une culture de la santé environnementale.
Il est amené à évoluer au fil de sa mise en œuvre entre 2022 et 2027, en fonction des besoins de la population, des professionnels et des constats établis par les élus. Il est définit suite à la délibération n°CC‑221014‑D1 en date du 14 octobre 2022 que la CARA sera facilitatrice dans l’accompagnement des porteurs de projet, dans la mise en relation des professionnels, dans l’ingénierie de projet, et ce, dans la limite de ses compétences.
Le Conseil communautaire du 30 septembre 2024 a autorisé le Président de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique à déposer la demande de labellisation pour la création d’un Conseil Local de Santé Mentale et d’un Conseil Local de Santé Mentale‑Jeunes auprès de l’Agence Régionale de Santé.
Le conseil communautaire du 17 novembre a validé l’élargissement du CLS aux trois nouvelles fiches-actions.
- Fiche action n° 1 bis intitulée "Favoriser l’attractivité durable des métiers de la santé".
- Fiche action n° 10 bis intitulée "Animer et coordonner le réseau partenarial du Conseil Local de Santé Mentale"
- Fiche action n° 10 ter intitulée "Accompagner la constitution du Conseil Local de Santé mentale-jeunes".
Expérimentation d’une mutualisation de la direction des systèmes d’information avec trois communes
Les élus communautaires ont approuvé pour une durée de deux ans à compter du 1er février 2026 l’expérimentation d’une mutualisation de la direction des systèmes d’information avec trois communes pilotes qui sont : Les Mathes, Mortagne‑sur‑Gironde et Saujon. Durant l’année 2024, la CARA a été accompagnée par un cabinet d’expertise pour engager une réflexion sur le sujet de la mutualisation. Durant cette étude, le cabinet a également rencontré les communes précitées ainsi que les partenaires pouvant être impliqués dansun processus de mutualisation. L’objectif de cette expérimentation est d’apporter un appui de la DSI aux communes de Les Mathes, de Mortagne‑sur‑Gironde et de Saujon, dans la gestion, l’optimisation et la sécurisation de leurs systèmes d’information.
Vente de l’ancien couvent de Béthanie à Saint‑Palais‑sur‑Mer
L’ensemble immobilier "Béthanie", 67‑69 avenue de Courlay à Saint‑Palais‑sur‑Mer, repose sur les parcelles cadastrées section AI n° 57, 58, 59, 638 et 641, appartenant à la CARA. Le projet porté par le groupe Tolede concerne l’acquisition de l’ancien couvent implanté, après découpage parcellaire, sur les parcelles cadastrées section AI n° 58p (lot A) d’une superficie de 4704 m² et AI n° 59p (lot D) d’une superficie de 723 m² situées à Saint‑Palais‑sur‑Mer. Cette emprise inclut un bâtiment principal, à savoir l’ancien couvent, élevé sur sous‑sol d'un rez‑de‑chaussée et d'un garage :
- sous-sol : cuisine, arrière cuisine, chaufferie, réfectoire, réserves,
- rez-de-chaussée : salle de réunion, bibliothèque, atelier, 18 chambres, 2 bureaux, salle à manger, salle de douches, WC, sacristie, chapelle, cloître
- étage : 20 chambres.
Les élus communautaires ont approuvé l’offre d’achat formulée par la SARL Tolede groupe & associés représentée par Christine Hucteau ou toutes autres personnes habilitées, des parcelles cadastrées section AI n°58p (lot A) d’une superficie de 4 704 m² et section AI n°59p (lot D) d’une superficie de 723 m² situées avenue de Courlay à Saint‑Palais‑sur‑Mer (17420) comprenant l’ancien couvent Béthanie au prix net vendeur de 650 000 € (six cent cinquante mille euros).
Création d’une association dédiée a la gestion du centre d’entrainement et à l’entretien des pistes de l’hippodrome Royan Atlantique
L’hippodrome Royan Atlantique est un équipement structurant du territoire communautaire. Il accueille à la fois l’activité quotidienne d’entraînement de la filière équine locale et l’organisation de réunions hippiques par la société des courses Royan Atlantique. L’entretien des pistes, des espaces d’échauffement, des clôtures et des aménagements techniques constitue une condition essentielle de la sécurité des usagers et de la qualité sportive de l’équipement. Jusqu’à présent, ces missions et leurs responsabilités associées reposaient sur un fonctionnement partagé mais insuffisamment formalisé, ce qui pouvait entraîner des difficultés de coordination, de planification et de mobilisation des ressources. Afin d’améliorer la gestion opérationnelle du site et de garantir sa pérennité, il est proposé de structurer l’organisation autour d’une gouvernance claire et partagée. La création d’une association dédiée à la gestion du centre d’entraînement et à l’entretien des pistes permettra :
- d’associer l’ensemble des parties prenantes : la CARA en tant que propriétaire, la société des courses en tant qu’opérateur événementiel, la commune des Mathes (site de l’équipement), les utilisateurs réguliers (entraîneurs, professionnels équins, structures locales)
- de définir un cadre d’intervention stable, un programme d’entretien annuel et des règles d’utilisation des infrastructures
- de clarifier la répartition des responsabilités, en distinguant les missions quotidiennes d’entretien des pistes de l’organisation ponctuelle des réunions hippiques.
Cette association aura vocation à assurer la gestion courante du site hors jours de courses, en coordination avec la société des courses. La CARA y sera représentée en tant que membre fondateur, garant du bon usage du domaine public et de l’équilibre d’ensemble du projet. Ainsi structurée, la gouvernance permettra de sécuriser la gestion du site, d’assurer l’entretien pérenne des pistes et de soutenir le développement de la filière équine sur le territoire.
Étude en faveur du développement de l’ambition touristique du phare de Cordouan
Le phare de Cordouan, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, constitue un élément patrimonial et touristique majeur du territoire estuarien, générant une attractivité significative au départ notamment du port de Royan. Considérant les échanges tenus avec les services de l’État sur la poursuite des conditions de gestion du phare et la volonté du préfet de région de réunir un comité des partenaires financiers du SMIDDEST afin de définir une trajectoire de gestion consolidée, il apparaît nécessaire de disposer d’une étude stratégique permettant d’évaluer les conditions et les perspectives de développement touristique, culturel et économique du site, notamment en matière d’offre, de politique tarifaire, de structuration de la commercialisation et de durabilité de la gestion. L’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) a accepté de financer intégralement cette étude, conduite par le cabinet "Maîtres du rêve", spécialisé depuis plus de trente ans dans l’accompagnement des projets de valorisation patrimoniale et touristique. La convention à intervenir associera l’ANCT, le SMIDDEST, la commune du Verdon‑sur‑Mer, la communauté de communes Médoc Atlantique et la CARA, lesquels participeront conjointement au comité de pilotage de l’étude. Cette démarche vise notamment à :
- dresser un état des lieux objectif du fonctionnement actuel du site, en particulier de la politique tarifaire
- identifier des pistes réalistes de développement touristique et culturel, compatibles avec les enjeux de préservation patrimoniale
- proposer un modèle économique soutenable permettant à terme de garantir une exploitation équilibrée du site
- formuler des recommandations organisationnelles et juridiques nécessaires à la mise en œuvre des orientations retenues.


























